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19octobre
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Retour sur Premium Sourcing 2022 : table ronde – les objets connectés

On reconnaît deux catégories d’objets connectés, les IoT (Internet of Things) : produits reliés à internet qui traitent & transmettent des données, comme par exemple les montres connectées, et les objets avec un ajout digital : puce NFC ou QR code.

Avec les 4 experts présents : Alessandro Molesi, David Buscat, Dorian Ham & Yann Thaumiaud ; Bertrand Genevi anime ce débat autour du futur de l’objet média connecté : quels sont ces objectifs ? Contraintes ? Risques ? … Le point de vue de chaque intervenant enrichi le débat de nouvelles perspectives et interrogations.

 

L’objet média connecté doit apporter une valeur ajoutée

Dans un monde de plus en plus digitalisé, l’objet média connecté se doit d’apporter une réelle valeur ajoutée pour se démarquer. Une page internet rapidement obsolète, un partage d’informations ou bien une carte de vœux n’apportent pas de nouveauté pour l’utilisateur.

Comme le soulève David Buscat, l’enjeu pour les entreprises aujourd’hui est de développer une réelle interface derrière le lien QR Code en actualisant des informations, offres spéciales, catalogues, etc. L’utilisation de l’objet média connecté répond à la demande des annonceurs de faire conserver l’objet le plus longtemps possible à l’utilisateur. Ainsi, il offre à l’entreprise un suivi analytique en plus de sa visibilité, un complément non négligeable dans la campagne de communication.

 

Quels facteurs clés de succès pour l’objet connecté de demain ?

L’objet connecté doit proposer un call to action, qui redirige l’utilisateur vers un contenu évolutif. Également, le programme intégré à l’objet doit être facile à prendre en main. Si le client final patiente plus de 2 secondes, il y a de fortes chances pour que celui-ci abandonne et n’utilise plus l’objet. Les mots d’ordre sont : simplicité et rapidité.

Aujourd’hui, des solutions se développent pour proposer à l’utilisateur une expérience optimale. C’est ce que propose Dorian Ham, fondateur de Senzu : solution de connexion simple ou intuitive, qui connecte n’importe quel objet à une interface utilisateur optimisée.

 

Quels sont les risques ou freins du phygital ?

Les objets connectés sont en vogue et le marché tend à se multiplier dans les prochaines années. Cependant, sa banalisation soulève d’importants risques liés au partage d’informations commerciales et à l’atteinte de la vie privée. Selon nos experts, ces situations peuvent présenter des freins, mais pas des risques pour le marché. Au fur et à mesure de son évolution, les acteurs feront évoluer les mesures RGPD afin de garantir les données des clients.

 

Quel est son impact environnemental ?

Actuellement, dans le cas des puces NFC, la production des métaux est faite en Asie car les coûts sont bien moins chers. En Europe, des usines proposent des puces mais à fort coûts ; la question du prix reste encore centrale dans le débat de la provenance des matières premières. Cependant, il est possible de repenser au recyclage de ces métaux pour améliorer le cycle de vie du produit.

 

 

Il est certain que le marché tend à se développer dans les années à venir, on estime à 4,5% la progression du marché d’ici 2025. Certains pensent que l’objet connecté représentera la totalité du marché dans le futur et d’autres penchent pour une balance ; les produits traditionnels seront toujours demandés comme le stylo, la tasse ou le tee-shirt.

 

Pour retrouver l’intégralité de la conférence, cliquez ici.

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